Géorgie, Arménie

 

Géorgie et Arménie


BATOUMI, Géorgie

8 mai


Aujourd’hui, visite de la ville. Mélange de vieux quartiers avec maisons traditionnelles et de quartiers avec des buildings de plus en plus haut. Mais nous ne sommes pas en grande forme et retournons à l’hôtel. Est-ce un coup de chaud à cause du soleil hier ?
1er repas dans un restaurant géorgien, nous goûtons les raviolis en forme de « figue » fourrés à la viande, des khindali, délicieux ! Nous découvrons aussi, le service peu rapide des serveurs géorgiens, ce n’est pas comme en Turquie, ils ne se précipitent pas dès que l’on pose sa fourchette !

 


9 mai


Jour férié en Géorgie, c’est la signature de l’armistice en 1945, signé par les russes le 9 mai 1945. Nous quittons Batumi, le long de la route des gens vendent des fruits, des légumes, du miel et… du poisson, le tout en plein soleil ! C’est la campagne et c’est plutôt pauvre !

 

Nous arrivons à Koutaïssi, 2ème ville du pays qui chez nous serait une petite ville moyenne !
Nous avons loué une chambre dans une auberge de jeunesse, du moins selon booking.com ; En fait rien à voir avec les auberges de jeunesse de chez nous : une chambre avec salle de bain (très bien décorée) et nous partageons la cuisine, où se trouve un lave-linge (chose très importante pour nous). Les propriétaires ne parlent pas anglais, donc ils appellent quelqu’un au téléphone qui parle anglais et nous le passe pour nous expliquer les choses !!
Nous sommes accueillis chaleureusement et on nous offre le thé et une assiette de tranches de fromage !

Koutaïssi

10 mai


Ce matin, grasse matinée. Le coin est très calme !
Nous partons visiter le marché : de beaux produits et des vendeuses hautes en couleurs (surtout des mémés) qui se chamaillent comme partout 

 

Petit déjeuner sympa dans un café branché/brocante avec omelette/jambon, des toasts et une gaufre !


Après, il faut faire la lessive. Surprise, c’est une Indesit… et… la machine est russe et les écritures aussi… Marie-line s’en sort avec le traducteur !! Mais, rien pour sécher le linge… et personne dans l’auberge ! Heureusement la patronne à une boutique de nourriture pour animaux juste à côté et nous l’avons vu arrivé ! Comme toujours problème de langue, et comme toujours elle sort son téléphone. Elle finit par ouvrir une autre chambre et là se trouve un étendoir à linge ! Le linge sèche dans une chambre fenêtre ouverte et heureusement nous sommes les seuls locataires !! L’après-midi, nous partons en side-car voir la cathédrale de Bragati qui se trouve sur la colline au-dessus de la rivière qui traverse la ville. Bel endroit et super point de vue ! La cathédrale était en partie démolie et en 2012, le président à voulu la faire reconstruire. Visiblement en Géorgie il n’y à pas d’architectes des monuments nationaux. Il y à un mur en verre et des colonnes en fer dans la cathédrale,  l’effet est surprenant !!


 

Nous avons croisé plusieurs touristes français mais, comme le plus souvent, en voyage organisé. Ce soir, nous dinons dans un bar à vin, tenu par un charmant jeune homme. Très bonne table et bons vin ! Il nous en à fait gouter deux dont un de l’est de la Géorgie, très typé.


11 mai


Les grasses matinées se suivent… et les petits déjeuners aussi, quand c’est bon, pourquoi changer de « crémerie » ! Aujourd’hui, visite de 2 monastères, Motsameta et Guélati.
Pour le 1er, belle balade en forêt et découverte du monastère sur un piton rocheux ! Eglise du XVIIIe siècle influencée par l’architecture catholique, le monastère date du VIIe siècle, et il est très prisé par les mariés pour les photos de leur mariage ! Le 2ème est un sanctuaire, c’est l’œuvre du roi David, le roi des rois, fondé en 1106. Ce fut aussi, une académie qui abrita les plus grands savant du royaume. Le monastère continua d’avoir une importance politique de premier plan jusqu’à l’annexion russe et les moines furent expulsés ! Quelques-uns sont revenus en 1988 et c’est de nouveau un monastère !


12 mai


Grasse mat’… pt’déj… Il fait encore beau, nous partons en balade vers Tskaltubo, ville élevée à l’époque stalinienne comme une ville thermale de luxe, Staline, lui-même aimait y séjourner dans les années 1950 !
Tout fut abandonné après la chute de l’URSS. Restent des fantômes des imposants bâtiments néo-classiques, des sanatoriums et des bains thermaux au cœur du parc thermal.
Il en reste un, dans un parc. La façade et le hall d'entrée, grandiose, ont été restaurés. Mais le reste semble avoir encore besoin d'un p'tit coup de peinture.


 

Après, route vers Guéguti, pour voir les ruines du palais royal. Après beaucoup d’errance et avoir fait le tour du village, nous prenons le chemin indiqué sur le guide et là, les grilles sont fermées ! Bon, les villageois ont de quoi parler pour la semaine. Retour à Kutaïssi et la pluie est en chemin !
Une dernière visite de la vieille ville nous donne l'occasion de croiser des gamins en costume local, sans doute une répétition avant les fêtes d'école de fin d'année scolaire, à moins que ce ne soit pour la fête nationale en mai.


Les montagnes du sud Géorgien

13 mai


8 h debout, on range, on charge le side-car et après un dernier petit déjeuner en ville,

 

nous reprenons la route direction Akhaltsikhé (château neuf) 180 km de route de campagne et de montagne très verte. Très beaux paysages, mais la route n’est pas toujours en bon état et même en travaux sur plusieurs km.

14 mai


Akhaltsikhé. Nous avons une grande chambre dans un hôtel tenu par une gentille dame et son mari, mais leur anglais est laborieux ! Bon petit déjeuner, très copieux ! Ce matin, nous partons pour visiter la région, direction Vardzia, site troglodyte. Spectacle grandiose de la traversée du canyon de la haute Koura… dommage que la route soit en si mauvais état ! Au pied du site, nous croisons un jeune couple, lui est français et nous demande de les photographier, puis quelques échanges sur notre voyage !
Fin d’après-midi, après en tour en ville nous tombons par hasard sur des danses et récitals de jeunes en costumes traditionnels qui dansent et récitent… on ne sait pas quoi !!!
Finalement nous visitons le Monastère de Sapara. Rien que la route vaut la visite. Le monastère est à flanc de pente au milieu de la forêt. Le site comme la vue sur la route sont grandioses

 

 

 

 

 

vallée de la Koura

 

Route ? Où est le revêtement ?

15 mai

à 9h30 nous sommes prêts à partir, mais la patronne veut du cash en règlement ! Philippe part chercher du liquide et après de sympathiques adieux, en route pour l’Arménie !
Les 60 premiers km, sont ceux d’hier avec toujours les trous mais ce n’était rien en comparaison de ce que nous trouvons après….les 38 km avant la frontière sont un cauchemar, c’est bien simple, par endroit il n’y à plus de route, c’est de la piste. Ok ils refont la route, mais la circulation se fait toujours là où était la route ! Dommage le paysage est grandiose et nous montons sur un plateau montagneux vers les 2100 m, mais aucun panneau indicateur. Beaucoup de sommets enneigés au lointain.

 


Passage à la douane assez rapide, Marie-Line à pied par les bureaux et Philippe en extérieur, of course, avec le side-car ! Un sympathique douanier aide à remplir la déclaration du véhicule. Et nous voilà en Arménie, la route est aussi épouvantable qu’en Géorgie ! Mais les paysages restent spectaculaires avec une descente à couper le soufle sur Gyumi . Nous arrivons couverts de poussière !
En traversant la ville, nous découvrons une statue de Charles Aznavour. Nous apprendrons qu’il à beaucoup donné après le tremblement de terre de décembre 1988 qui tua près de 30 000 personnes créa 500 000 sans abris ! Nous arrivons à l’hôtel, au palace hôtel Alexandrapol… kitch année 1970. Style rococo/vénitien, dixit le patron qui est adorable et nous prépare même à diner, alors que nous sommes les seuls clients. Palace par ailleurs à prix arménien pas français.
Avant le diner nous nous sommes promenés autour de l'hôtel et dans le centre ville. Tout cela ne respire pas la grande richesse. L'Arménie, et nous le constaterons encore plus tard est pauvre, même si Erevan, du moins dans le centre, semble dynamique et aisée. Bref visite et évidement le marché alimentaire, proche de l'hôtel.

 

 

 

Gyumri à Erevan, la mitrailleuse cachée

16 mai

Ce matin, le patron à oublié que les clients prenaient un petit déjeuner. Bon d’accord il n’y à que deux clients. Bon bref il se démène et nous prépare un succulent déjeuner. Ensuite opération assurance. Oui Philippe à loupé le bureau d’assurance après la douane. Une gentille guichetière du « Crédit Agricole » (si, si c’est eux) lui à donné quelques noms et il à trouvé l’adresse d’un bureau. Là, retour vers l’URSS.
Je me retrouve devant deux vieux bureaux en bois et deux employés qui ne comprennent rien. L’un deux finit par assumer que je veux assurer un véhicule et me fait signe du doigt qu’il y à en face un autre assureur. Ok, super. J’y trouve deux charmantes jeunes filles dont l’une parle anglais. Une demi-heure après et pour 6 euros je suis assuré pour deux semaines. En sortant je trouve Marie-Line en grande discussion avec un jeune couple qui ne parle que russe, leur langue natale.



Ils sont enthousiastes devant le side. Il est vrai qu’ils sont d’Ekaterinbourg, proche de l’usine Ural d’Irbit qu'ils croyaient fermée. Bon photo souvenir et …Hop, direction Erevan par la « highway » M1. C’est encore un gymkhana entre les trous de la route. En fait elle est en travaux sur la majeure partie des 120 km. Une superbe autoroute à 2 fois 2 voies en béton va la remplacer. Ici les travaux sont très professionnels. Une voie à la fois et donc pas de tout terrain. De plus la vue sur les montagnes enneigée est grandiose. Par contre cela reste fatiguant car la température est élevée.
En route le side attire encore les regards et les rencontre. Là c’est spécial. En admiration devant mon side, un type me fait signe de le suivre. Nous sommes dans une station-service qui semble dater des grandes années de l’URSS. Nous allons dans un hangar, il soulève une bâche. Et là un side qu’il dit être allemand mais qui ressemble à une modèle M72 Dniepr. Sauf qu’il à aussi sa mitrailleuse avec les cartouches et un fusil mitrailleur sur le côté. Bon, photo, admiration et nous repartons.



30 degrés à Erevan. Studio sympa et Marie-Line s’attaque à la machine à laver Indesit, encore. C’est du connu. Heu, en fait non car c’est encore un modèle pour le marché russe. Merci le traducteur Google.

 

Erevan et les environs

17 mai


Ce matin balade dans Erevan, puis visite du GUM Market, le grand marché alimentaire. Grande spécialités de fruits secs, éventuellement gardés dans un enrobage de miel et de sucre de fruits. Légumes, légumes fermentés, fromages, pains plats. Et le clou: la bouteille d’alcool cachée derrière la croix du sauveur. Marie-Line en profite pour boire un jus frais de grenade.

Cet après-midi repos car la chaleur est étouffante. Nous allons manger un gâteau et boire un café en face de l’appartement, la Maison de la Gastro, c’est le nom du restaurant, si, si. Il tenu par un libanais/arménien qui parle très bien le français et qui vient juste d'ouvrir ce café/restaurant.Nous en profitons pour discuter de l’Arménie. Il nous confirme la pauvreté du pays à l’exception d’Erevan, en plein boum. Selon lui le tourisme est florissant et tous les jours il se passe quelque chose. Tout change en 24 heures nous dit-il. Il est vrai que le contraste avec la campagne qui semble à l’abandon est saisissant. Ici dans l’hypercentre, on croise de grosses voitures récentes, les restaurants et café sont pleins. Le plus dur est de croiser ces quelques mendiants qui sont souvent des personnes âgées et dont on devine facilement la détresse.

18 mai


Balade en side à travers la campagne, beaux paysages, vue grandiose sur le mont Ararat, qui est enneigé !

 

Nous arrivons à Garni où se trouve un temple de style grec du 1er siècle mais détruit en 1679 et reconstruit entre 1969 et 1975 !!

 

 

On commence à trouver sur ces sites des bus de touristes 3ème âges allemands et français !! Nous continuons notre route vers le monastère de Geghard.

 

Route vers Geghard

Sur la route, nous trouvons des femmes qui font des pains plats qui cuisent dans des fours creusés dans le sol, il y à aussi un trou pour leurs jambes… quand on les regarde, on à l’impression qu’elles sont à genoux !

 

 

Arrivés au monastère, avec son parking (payant 200 drams =0.37 cts) et ses vendeurs de confiserie, de souvenirs, de fleurs…

 

Retour à Erevan, où nous allons déjeuner à la Maison de la Gastro, Nous avons mangé une salade périgourdine et un coq au vin, excellent !!

19 mai


Après un bon déjeuner de mezzés, nous allons au marché aux puces. Déception, en fait, c’est un marché de bricoles pour touristes ! Il fait très chaud, lourd et il y à beaucoup de monde dans les rues, c’est dimanche ! Après être resté dans l'appart le reste de la journée, au frais, nous sortons le soir, quand il fait… pas moins chaud et toujours autant de monde ! Nous  regardons les jeux d’eau sur la place de la république  style Las Vegas, avec la musique à fond !

20 mai

Toujours très chaud, malgré les orages et la pluie de cette nuit ! Visite de la mosquée bleue, jolie uniquement de l’extérieur ! En face, on trouve ce qui devait être une halle de marché, maintenant une galerie marchande avec un petit super marché. On fait le plein de noix diverses et de fruits séchés, ainsi que des gâteaux secs vendus au poids ! Retour à l’appart pour la dernière lessive et rangement des affaires, demain on reprend la route

 

 

Erevan – Tbilissi, fin de bonne route

21 mai


Départ vers 9h d’erevan, direction le lac de Sevan. C’est le plus grand lac d’Arménie. La route à deux fois deux voies est correcte mais avec un ou deux passage en altitude avec des pentes importantes pour notre side. Visite d’une église sur un promontoire au-dessus du lac. Quelques car de touristes, principalement allemands et français. Petite discussion autour du side qui attire toujours les photos et commentaires variés. Nous croisons un couple de brésiliens de Belo Horizonte. Souvenir de notre séjour à Rio et des vacances 2000.

Le lac Sevan

 

 

Après Sevan direction Vanadzor, étape supposée du jour. La route s’élève dans la montagne et rapidement nous sommes dans le brouillard. Nous traversons quelques tunnels sans aucun éclairage dont un avec des virages en descente. Comme l'éclairage du side se rapproche de celui d'un cyclomoteur, nous éprouvons quelques frayeurs. Après Dilidjan la route se dégrade fortement avec des passages fréquents en slalom autour des trous. Mais bon ça reste une route. Vers 12h30 nous arrivons à Vanadzor. Il n'y à pas grand-chose à voir et comme nous ne sommes guère tentés de passer encore une après-midi à glander dans la chambre nous décidons de joindre directement Tbilissi à 160 km de là.
Au début route superbe, refaite récemment avec un revêtement parfait. Nous serpentons au fond d’un canyon, le long du torrent aux flots tumultueux. Soudain la route disparait et laisse la place à un chantier en cours. Cela va de la chaussée constellée de trous à la piste détrempée. La vitesse chute.
Côté paysage c’est spectaculaire. Toutefois nous traversons les restes de l’empire industriel soviétique. En particulier à Alaverdi, dernière ville avant la frontière. Il y avait une ancienne mine de cuivre et une usine de traitement. Sur plusieurs kilomètres nous longeons des usines rouillées, des montagnes de déchets. Un  vieux téléphérique rouillé est toujours là, la cabine pendue aux câbles au milieu de la vallée.
La route est défoncée, avec des trous remplis d'eau car il à plu la nuit précédente. La route est parfois presque totalement recouverte d'une eau boueuse et opaque. Nous finissons par suivre de près une voiture pour savoir si on peut passer sans risque. Finalement nous rejoignons la frontière où un douanier géorgien hilare devant le side pose des questions plus par habitude que par nécessité. Nous arrivons assez fatigués à Tbilissi vers 19h30. Nous y avons loué un appartement. Il est bien situé, dans un immeuble récent mais où les constructeurs ont livrés les appartements puis sont partis sans finir les communs. Il n'y à pas d'éclairage dans l'escalier, un seul ascenseur sur deux. Nous sommes au 8éme. L'appartement est par contre très confortable.

 

Tourisme à Tbilissi

22 mai


La ville de Tbilissi vue du chateau

 

Nous avons attendu la propriétaire de l’appart, qui passait ce matin à 11 h pour récupérer le solde de la location et nous offrir une bouteille de vin de sa famille, ainsi que 2 katchapouri au fromage tout chaud (spécialité géorgienne) on garde tout ça pour notre diner de ce soir !

 

Notre immeuble, l’appartement est dans la cour intérieure au 9eme étage.

 

Nous partons à pied vers la gare et le marché… difficile à trouver, dans le guide, il est mentionné que la ville voudrait faire disparaitre les petits commerces anarchiques et faire une vrai halle… peine perdue, ils sont toujours là ! Il y à bien une halle mais c’est très désorganisé… Nous déjeunons dans un café/cafétéria et retour à l’appart sous la chaleur !


 

23 mai


Tour en side pour filmer la ville, toujours autant de succès, cela n’arrête pas de klaxonner pour nous faire des signes… Arrêt dans la vieille ville, en partie reconstruite style ancien, en fait parc d’attraction  pour touristes.
Nous prenons le téléphérique, pour monter à la forteresse qui surplombe la ville. Vue plus que magnifique et surtout on découvre tous les monuments de la ville, anciens et modernes. Nous redescendons à pied par l’escalier qui mène droit vers le quartier des bains de sulfure, ancien quartier musulman de Tbilissi. Beaucoup de touristes, surtout des russes. Retour à l’appart, mais avant déjeuner dans un salon de thé/restaurant juste à côté de notre immeuble. Cet après-midi, Philippe part s’acheter un nouvel appareil photo, il en à plein le dos, de son appareil qui fonctionne une fois sur deux voire sur cinq !

 

Staline, et autres

24 mai


Route vers Gori, ville natale de Joseph Staline et oui c’était un géorgien mais il l’a oublié !! Visite de son musée, construit dans le pur style soviétique/stalinien en 1957. Il y à même son wagon et un mausolée autour de sa maison natale qui à été commencé de son vivant !! Rien de spectaculaire, c’est un musée soviétique à la gloire de Staline… des photos, des portraits et tout est resté dans son jus 1957 ! On retrouve même les bureaux type administration soviétique et les femmes de service à l’air triste et sévère.


Nous poursuivons notre route vers Ouplistsikhé. Cité troglodyte de la vallée de la Koura, cité de grottes creusées dans le calcaire. Ce fut une étape sur la route de la soie ainsi qu’un des fleurons commerciaux des royaumes de Géorgie orientale. Le site est bien conservé et la visite est bien organisée. Beaux points de vue en haut de la ville !

 

 

Nous redescendons vers le parking, et déjeunons dans un café restaurant qui est le bienvenu sous ce soleil de plomb ! Nous retrouvons notre side, qui était garé à côté d’un charmant papy commerçant pour nous éviter de payer le parking Mais finalement nous sommes repartis avec des fraises, du miel, un bocal de fruits inconnus au sirop et il nous à offert une petite bouteille de vin de son cru !!  Retour à Tbilissi sous un ciel menaçant… les premières gouttes sont tombées quand nous descendions du side devant l’immeuble ! On à gouté le vin qui à fini direct à l’évier. La bouteille, ex-bouteille d'eau, en plastique séjournait sur son étal en plein soleil depuis longtemps; Cela n'a pas du arranger la qualité douteuse initiale.


Balade à Tbilissi

25 mai


Aujourd’hui sortie en métro pour aller acheter de nouvelles chaussures à madame, les autres sont mortes. D’ailleurs elles finiront dans la poubelle du magasin ! Dans le centre c’est la préparation des cérémonies de la fête nationale, demain 26 mai. Après un déjeuner typique géorgien, retour à pied. Nous suivons un moment une rue piétonne aux maisons restaurées de couleurs trop clinquantes. Ce ne sont que des restaurants et autres boutiques de souvenirs. On se croirait à Disneyland.
Au détour des rues, passage devant un marché de bricolage et autres matériaux. Des ouvriers attendent un travail, leurs outils à leur pied, probablement pour indiquer leur savoir-faire et leur capacité. Le pays est pauvre malgré les grosses voitures et les magasins de luxe du centre.

Dimanche en Géorgie

26 mai


Fête nationale. Des drapeaux partout, des défilés, des danses folkloriques d’enfants, des matériels militaires fièrement alignés sur les parkings en centre-ville. Il fait chaud. Nous allons visiter  Mtskheta et le monastère de Djvari, perché en haut d’une colline au-dessus du confluent des rivières.

 

Le spectacle est superbe, malheureusement un peu écrasé par la brune de chaleur. Il commence à y avoir beaucoup de touriste. Après un déjeuner sur une terrasse tranquille au bord de l’eau, fuite devant l’orage qui menace en montagne et retour à Tbilissi sous une chaleur écrasante. Heureusement il y avait encore deux glaces au frigo !


Du vin…

27-28 mai

Col de Gombori, entre Tbilissi et Telavi

 

Panorama du Caucase nord

 

Pendant deux jours nous nous baladons dans la région des vins. Nous avons réservé une chambre dans un domaine viticole qui fait aussi hôtel et restaurant. Et piscine. Et spa. Bon faut bien se faire plaisir de temps en temps. Et profiter des prix bien plus bas ici. Dégustation des vins, visite des chais et explication sur les méthodes géorgiennes de fermentation et vieillissement dans des jarres en terre cuite enterrées. Ceci dit, 70% de leur production est faite selon les méthodes que l'on pourrait qualifier d’industrielle : cuve en inox, système de refroidissement-chauffage, laboratoire d’analyse associé.
Ensuite balade dans la campagne, visite du Monastère d'Alaverdi et de l'église de Gremi, magnifiquement perchée sur une colline au piémont du Caucase.


 

L'église de Gremi

Sur la route, des rencontres parfois inattendues: un troupeau de mouton en transhumance avec ses bergers et leurs bagages sur des chevaux de bât, des charrettes ou des motoculteurs transformés en tricycle !

 


Nous avons toujours un énorme succès avec le side Ural. Sur la route on nous klaxonne, les phares s’allument et on nous fait des signes d’encouragement. Une maman à pris en photo ses trois enfants fièrement juchés sur le siège conducteur. Un monsieur qui était stupéfait de savoir que nous venions de France à offert un pain local à Marie-Line.

 

Une autre fois Philippe découvre un Ural très ancien au bord d’une vigne. Un paysan s’approche avec ses outils. C’est son véhicule. Nous ne parlons aucune langue commune mais il observe notre side sous toutes les coutures et me dit en russe que "L’ural c’est super "!!

 


À Tbilissi nous nous arrêtons faire quelques photos dans un bouclard où rouille quelques vieux modèles. Là aussi on découvre et observe avec intérêt l'Ural récent.

 

29 mai


Journée glande à l'appartement, D'autant plus que l'ascenseur est en panne. Dommage d'être au 8éme étage. Quelques vérifications sur le side et changement des plaquettes de frein arrière. Demain départ vers la Russie.

Russie et retour

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