Le départ
Avant de s'installer il faut arriver ! (dixit le père)
Pour arriver il faut un avion.
Lundi 16 juillet 2001, 8h,
Gros bisous aux parents qui vont garder le chat, nettoyer la maison et le jardin comme si personne n'avait vécu ici pendant les dix dernières années, petites larmes, et hop, les huit malles, les deux valises, les sacs et les 4 Monier sont dans les deux taxis.
Après quelques bouchons et les derniers commentaires
d'un chauffeur de taxi français avant longtemps (honnêtement ça
ne manque pas)
Nous voici devant le guichet d'embarquement Air France. Charmant sourire, regard
un peu effrayé devant les 4 chariots à bagage et
.
Le vol est annulé, mais ne vous inquiétez pas nous allons vous
trouver un autre vol. Du genre départ ce soir (il est dix heures du matin),
changement à Atlanta (avec récupération des 10 bagages
et ré-enregistrement sur un autre compagnie) vers les deux heures du
mat, heures locales, mais à ce niveau là ça ne compte plus.
La Mère indique clairement sa préférence pour une solution
plus simple et précise qu'
.il est hors de question de revenir à
la maison. Je suis partie, je ne reviens pas !
Là, on s'incline. Air France aussi. Un charmant jeune homme arrive 30
minutes plus tard avec quatre billets à la main.
" vous partez de suite, je vous ai trouvé des places sur le vol
direct American Airlines, départ immédiat.
Course chariot dans l'aéroport, enregistrement hyper rapide après négociation avec le guichet American Airlines, du genre, discutez pas de toute façon on à déjà les cartes. Ensuite controle de passeport aprés shuntage de la queue (merci le jeune homme d'Air France) sous les récriminations des autres charmants passagers, puis traversée au Pas de course de la zone de magasins (résultat la mére n'aura pas le fameux parfum français - from Paris !! -).
Dans l'aérogare on appelle au haut-parleur les passagers "Monier" qui finalement s'engoufre dans le Boeing plein à craquer.
Bientôt, le sol américain............... (la suite dans "L'installation")